Agatha Raisin - L'Enfer de l'amour (tome 11)

Rien de tel qu’un week-end berrichon pluvieux pour se lancer dans le onzième tome des aventures d’Agatha Raisin.

Un titre prometteur : L’Enfer de l’amour.

On avait quitté notre couple atypique avec une demande de mariage. Qu’en est-il maintenant ? Comment nos deux héros vont-ils pouvoir envisager un quotidien commun ? On sent déjà qu’il va y avoir des étincelles.

De disputes en infidélités, de mensonges en regrets, les relations s’enflamment. James en célibataire endurci a bien du mal à supporter une Agatha désordonnée, colérique et qui n’a pas vraiment renoncé à fumer. Les choses se compliquent lorsque la maladie entre en jeu. James n’est pas capable de parler à Agatha.

Rien de policier jusque là me direz-vous ! Jusqu’au jour où James disparaît et que Melissa, qui a été sa maîtresse, est retrouvée assassinée.

Agatha, secondée par son excentrique aristocrate, reprend du service…

On prend plaisir à retrouver les protagonistes. L’enquête est basique, sans rien de révolutionnaire. On se laisse juste porter par cette ambiance qu’on aime tant.

Ce cru n°11 n’est pas transcendant mais n’est pas mauvais non plus. On est loin du désastre que fut le tome 6 avec ses aventures chypriotes.

Ce que j’ai particulièrement apprécié dans ce nouvel opus, c’est l’évolution du personnage de Charles, notre noble mi-dandy mi-Don Juan. Il gagne à mon sens en humanité.